Tout est là
Au fond de la terrasse Où les roses se fanent, irrémédiablement Le cendrier porte les traces de tes lèvres Le filtre est rouge de la cigarette Qui fume encore
Tout est là, la musique, le chien La bouteille et les verres Le café et la tasse Tout est là Qui flotte encore avec le vent du sud qui se répand Avec les ombres qui s'étirent Et le cerisier du japon qui n'en finit pas de se dire
Au fond de la terrasse Où les roses se fanent, irrémédiablement Je regarde le ciel et les nuages qui s'enlacent Tout est là Le filtre rouge de la cigarette Qui fume encore La musique, le chien, la bouteille et les verres Le café et la tasse Tout est là où tu étais Avant que le vent se répande et les ombres s'étirent
Au fond de la terrasse Où le cerisier du japon n'en finit pas de se dire Tu n'es plus là Et quelque chose en moi se fane Au fond Tout au fond, irrémédiablement...
© José Manuel Camarena, La Mampara (textos en francés)
(ph) José Manuel Camarena Delgado, Winter's landscape, 2010
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